Historique

L’histoire

Il suffirait de dire de Mathieu Salvy qu’il a repris la menuiserie familiale pour qu’on imagine aisément la suite, le film. On la connaît, un peu, l’histoire :

La transmission des valeurs paternelles, solides, la noblesse des matériaux, l’humain devant la machine, de la sciure partout, dans les godasses, jusque dans les cheveux, particules virevoltant dans la lumière sacrée de l’atelier, la tradition et la contemporanéité, l’artisanat à l’ère technologique, le geste et la robotisation, jusqu’à l’usine modèle et une marque SALVY.

« LA TRANSMISSION DES VALEURS PATERNELLES,
SOLIDES,
LA NOBLESSE DES MATÉRIAUX (…) »

L’héritage

On dira de Mathieu Salvy, pour faire bref, qu’il a fait de la cuisine son métier exclusif mais aussi son univers mental. Il passe ses journées à la penser, à la dessiner, à lui consacrer une attention vive, toujours à chercher à savoir, à creuser son sujet, qu’une cuisine, au fond, c’est, quoiqu’on en dise, le cœur de la maison, l’irréductible lieu, c’est là qu’ils se retrouvent.

À présent, on parle de design pensant que l’espace moderne est affaire de coups de crayon et que la vie peut tenir dans une épure. Mais on accroche toujours sur les frigos des couchers de soleil, des listes aimantées. La vie l’emporte sur le design qu’elle corrompt un peu. La pureté des lignes consent à se taire au bénéfice des cartables, des devoirs fait sur la table de la cuisine, des courses dans des sacs en plastique qu’on se lasse de classer comme des livres et qu’on finit par ranger comme on peut dans des placards qui se font dociles.

Mathieu Salvy sait cela. Et c’est parce qu’il sait l’irréductible de la vie à un dessin, qu’il dessine. Les lignes, l’épure, le style qu’on aime chez lui s’instruisent de l’insistance des gestes, de leur répétition qui, à force, fait loi. On sait bien comment se terminent les journées, un plat de pâtes vite fait, un œuf au plat, un torchon oublié sur le plan de travail, une assiette dans l’évier qu’on lavera demain, le rond que la tasse à café a imprimé sur la table, un verre de vin pas fini, un fond, oublié.

On aura compris que Mathieu Salvy ne fait pas de la cuisine un laboratoire. Et aux catalogues en papier glacé qu’on lit avec des gants, il a préféré ouvrir un lieu, un show-room, pour montrer, pour toucher, pour sortir un mètre de sa poche et mesurer.

« UNE CUISINE AU FOND,
C’EST LE CŒUR DE LA MAISON (…) »

L’appareil de production

La haute technologie est une priorité pour l’entreprise qui poursuit ses investissements.

L’accent est mis notamment sur les outils numériques, autant pour la production que pour la communication.

SALVY aujourd’hui, continue de faire bouger les lignes, toujours soucieuse d’avancer et de travailler à la pointe.